Le weekend de dernier, j’ai assisté pour la toute première fois de ma vie à une conférence de presse. Elle se déroulait au Muséum d’histoire naturelle de Nantes et le sujet était : « Faire du sport et manger végétarien« .
Ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux le savent : je me tourne de plus en plus vers une alimentation végétale et c’est un domaine sur lequel je me renseigne petit à petit, tous les jours, depuis maintenant bientôt 3 ans. Loin de me frustrer, arrêter la viande a été pour moi un véritable renouveau, j’ai ré-appris à cuisiner, à découvrir des saveurs, à innover. Et surtout j’ai respecté mes convictions, et mon amour profond des animaux, en tournant le dos à l’élevage, à la consommation de masse, à la souffrance et à l’abattage.
Lors de la conférence, j’ai publié sur instagram et certains d’entre vous aviez l’air d’être intéressés sur le sujet, alors je reviens ici vous en faire un compte rendu :))
Végétarien/talien/vegan
Tout d’abord pour commencer, faisons la distinction des termes :
– végétarisme = alimentation sans chaire animale (viande, volaille, poisson, crustacé…)
– végétalisme = alimentation sans produits animaux (viande, poisson, mais aussi lait, beurre, crème, fromage, oeufs, miel…)
– véganisme = mode de vie qui considère qu’on ne peut pas utiliser les animaux pour leur ressources. L’alimentation est végétalienne mais au delà de ça, pas de cuir, de laine, de soie… et pas de produits « testés sur les animaux ». Le vegan est anti-spéciste et considère que les animaux sont au même niveau que les humains, sans faire de distinction.
Lors de la conférence, il y avait 4 intervenants :
– un sportif de haut niveau, Flavien Bascoul, qui court des triples marathons
– un intervenant de l’association L214 Éthique & Animaux (une asso de défense des animaux) que j’adore et que je suis activement sur les réseaux sociaux, Stanislas Carnino
– un médecin nutritionniste réputé chez les végé, Dr Jérôme Bernard-Pellet
– et une diététicienne du sport, Linda William.
Intervention de Flavien Bascoul – Le sportif
C’est d’abord Flavien, le sportif de haut niveau, qui a pris la parole. Il est vegan depuis plus de 10 ans, et ça ne l’a jamais empêché de réussir d’incroyables exploits physiques (bien au contraire). Dans un powerpoint drôle et bien illustré, il nous a expliqué que les gladiateurs romains étaient eux même végétariens (oui les grosses marmules là), et que l’idée « sport et force en général » = « grande quantité de viande » était fausse de chez fausse.
Il nous l’a démontré avec l’exemple de dizaines de sportifs de haut niveau, comme Tim Shieff, un immense athlète devenu vegan il y a quelques années et qui a continué d’augmenter ses capacités suite à ce régime. Il a battu le record du monde sur un parcours d’obstacles Ninja Warrior (vous savez les trucs que les américains adorent regarder à la télé). Et non seulement il a battu le record du monde, mais il l’a battu de genre 10 secondes ! Bref, pas besoin de steak pour être performant.
Intervention de Stanislas Carnino – L214
Ensuite Stanislas Carnino de l’asso L214 a été plus loin dans la démarche en expliquant POURQUOI devenir végé. C’est la partie que je connaissais le mieux, car c’est celle qui me tient le plus à coeur : le bien être des animaux. Aujourd’hui les personnes deviennent végé en grande majorité pour les animaux, ensuite pour la santé, puis pour la planète et l’écologie.
On le sait, on est nombreux sur terre, et produire de la viande et des produits animaux en général (oeufs, lait) pour tout le monde est très compliqué. Alors on industrialise les process et on oublie vite que les animaux sont des êtres vivants, avec des sentiments, des craintes, des peurs, et des besoins.
– Pour la viande, les exploitations sont immenses, les animaux vivent en promiscuité, et pour éviter les maladies (et une grosse perte d’argent) on prévient le danger en les bourrant d’antibiotiques. Ensuite on les emmène à l’abattoir dans des conditions affreuses (vous n’avez jamais croisé un camion avec des caisses ouvertes les unes sur les autres où sont entassés des poulets ou des porcs?). Les poulets dans le froid et les stress tombent malades et font leurs besoins les uns sur les autres pendant tout le trajet. Ils arrivent aux abattoirs couverts d’excréments et donc de bactéries (voilà pourquoi il faut bien cuire votre escalope de dinde ou de poulet!!!). On entends les porcs hurler à la mort, pareil chez les vaches. Le stress est palpable, et dans les couloirs de la mort c’est encore pire. Lors de l’abattage, qui est sensé être sans douleur, régulièrement c’est raté et la bête se vide de son sang dans d’affreuses peines.
– Pour le lait, les humains pratiquent des choses affreuses. Pour que les vaches fassent du lait, il faut qu’elles aient eu un petit (il n’y a pas de « vache laitière » qui en produit comme ça, par miracle > ça c’est une invention des lobby). On les insémine sans arrêt, et quand elles mettent bas on leur retire immédiatement le veau. Oui, l’intérêt n’est pas que le lait nourrisse le petit, c’est qu’il finisse dans votre bol de nesquick… Sauf que la vache est un mammifère qui souffre de cette séparation, et qui peut pleurer pendant des jours l’absence de son enfant. Et le veau ? Si c’est une femelle, elle est destinée elle aussi à faire du lait toute sa vie, si c’est un mâle il deviendra une blanquette. Puis on recommence comme ça. 3 mois après la naissance on ré-insémine la vache. Évidemment au bout de 5 ans les pauvres sont épuisées, leurs mamelles s’infectent, leur production faiblit… Elles sont finalement envoyées à l’abattoir.
– Pour les oeufs c’est pareil. Comme pour les vaches, on sélectionne les poules qui font le plus d’oeufs, ensuite, on les gave d’antibios, et pour finir on leur coupe le bec avec une lame à blanc pour éviter qu’elles se picorent entre elles (oui, elles deviennent folles à vivre les unes sur les autres). Sauf que leur bec est ce qui leur permet l’interaction avec le monde. C’est comme si on nous coupait les deux mains. Elles ne peuvent plus becqueter le sol, fouiller et gratter la terre – si encore elles sortent ce qui n’est pas le cas des poules de batterie. Et attention, si vous pensez que les oeufs bios « élevés en plein air » sont des oeufs de poules heureuses et bien traitées, ce n’est pas le cas. En effet, selon la législation on a le droit de dire « élevées en plein air » si les poules sortent 3 h par jour… #SUPER
Bref, je vais pas m’étaler 10 ans car le sujet est vaste et mérite des centaines de lignes. Mon article va déjà être assez long comme ça, mais si ça vous intéresse on trouve toutes les infos sur google.
Intervention du Dr Jérôme Bernard-Pellet
Ensuite, on a eu l’intervention du Dr Jérôme Bernard-Pellet qui donnait son avis sur la compatibilité entre le végétarisme et le sport. Tout était très scientifique mais globalement il expliquait qu’un sportif doit manger entre 1,3 et 2g de protéines par jour par kilo (exemple : tu fais 50 kilos et t’es sportif, tu dois manger maxi 100 g de protéines par jour). Actuellement, un français moyen et non sportif en mange déjà environ 1,4 g/kilo par jour. On mange trop de protéines.
Spécialisé dans le domaine, ils nous a sorti plein d’autres chiffres intéressants comme ça, qui prouvent qu’on peut parfaitement être sportif sans consommer de produits animaux. Et même en allant plus loin, certaines études ont démontré que sur un panel immense (76 000 personnes sur 6 ans je crois) les omnivores étaient ceux qui avaient le plus de problème de santé, et l’espérance de vie la plus courte. Les végétariens avaient une espérance de vie plus longue, et les végétaliens encore d’avantage.
Intervention de Linda William
Enfin, nous avons terminé cette conférence de presse par l’intervention de Linda William, diététicienne du sport. Sa maîtrise du sujet et ses connaissances pointues m’ont appris énormément !
Elle a commencé à nous donner la base de l’alimentation du sportif > l’eau. Essentielle au quotidien (on devrait boire environ 1,5 L par jour), elle l’est encore plus pour le sportif. Lors d’un effort on transpire, et donc on perd énormément d’eau (on peut perdre jusqu’à 2 L en 1h lors de conditions extrêmes). Il faut donc boire régulièrement, avant l’arrivée de la soif, et également pendant et après l’effort.
Ensuite, voilà un repas parfaitement équilibré pour un sportif végé (le schéma est sur la photo tout en haut de l’article) :
– des céréales (5 portions ou plus) – avoine, riz sauvage, amarante, quinoa, boulgour… ou même plus simplement des pâtes
– des légumes (5 portions ou plus) – cuits ou crus, de saison
– des légumineuses (3 portions ou plus) – lentilles, pois chiche, haricots blanc
– des fruits (2 portions ou plus)
– et des oléagineux (1 portion ou plus) – noix, noisettes, amandes, cajou…
Pour l’énergie, c’est le travail des glucides. On en trouve dans les huiles végétales, les graines et les oléagineux, et le profil lipidique est bien meilleur qu’avec des produits animaux (on évite les graisses animales qu’on retrouve dans le beurre, la crème, les jaunes d’oeufs.., qui sont mauvaises pour la santé). Pour les Oméga3, il y en a dans l’avocat, les huiles végétales, les graines (de lin, de chia), et encore une fois dans les oléagineux.
Les légumineuses apportent les protéines, mais si on souhaite en avoir plus on peut consommer du soja (tofu), ou des algues (comme la spiruline).
Elle nous a aussi beaucoup parlé des associations d’aliments. Par exemple, c’est très bon de coupler les céréales et les légumineuses pour mieux en absorber les bénéfices. Et deuxième exemple, il faut éviter les boissons taniques pendant les repas pour mieux absorber le fer (ex: thé, café, vin…). Et enfin, elle a finit par nous parler de timing : il vaut mieux attendre 3h après un repas pour faire un effort physique, et si on souhaite faire du sport il est préférable d’éviter les légumineuses au repas précédent (pour éviter les désagréments liés à la digestion, you know what i mean?!).
Et les carences?
Vous voyez, j’ai quasi fini mon article et on a pas parlé de carences. Est ce qu’on peut être végé sans entendre qu’on a des carences tous les 4 matins? Est ce qu’on demande à un mec qui mange du steak/frites s’il n’a pas des carences en fibres à ne pas manger de légumes?!. ^^
Plus sérieusement, les carences sont rares, car comme dit plus haut, les gens qui deviennent végétariens équilibrent leur repas, souvent s’intéressent à l’alimentation et au final mangent mieux. Par contre, il est préférable de faire de temps en temps des prises de sang pour vérifier si on ne manque de rien (mais ça, ça devrait être valable pour tout le monde, même ceux qui mangent de tout).
Ah oui et aussi il faut se supplémenter (compléments alimentaires) pour 2 choses:
– la vitamine D = la vitamine du soleil. On ne l’a plus, car on travaille quasi tous en intérieur alors qu’il y a encore quelques années tout le monde travaillait dehors dans les champs. Alors à moins de vivre dans le sud ou dans une région ensoleillée, il ne faut pas hésiter à se supplémenter pour éviter les coups de mous et les baisses de moral
– la vitamine B12 = uniquement pour les végé. En gros pour faire simple, cette vitamine vient des bactéries. L’hygiène est quelque chose de plutôt récent dans nos civilisations, alors qu’avant ils buvaient l’eau des rivières ou des lacs, se lavaient peu & co. C’était pas mieux car ça apportait d’horribles maladies, des gastros dont ils mourraient, le choléra… Mais bref, aujourd’hui on est aseptisé et donc plus de B12. Sauf pour les omnivores qui mangent des animaux (qui eux vivent encore dans la crasse, les uns sur les autres, et qui se font caca dessus en allant à l’abattoir, donc qui font de la B12 / je simplifie le truc hein).
Conclusion
De toutes façons la conclusion des deux médecins était que le corps s’adapte. Aujourd’hui, personne n’est rendu à peser scrupuleusement les aliments qu’il va ingérer pour avoir le taux parfait de ce dont il a besoin. Pourtant, on va bien, car le corps stocke ce dont il a besoin, apprivoise la nourriture, et au final ajuste en fonction. Et pendant toute la conférence il nous a été démontré de mille façon différente que le sport et l’alimentation végétale sont parfaitement compatibles !
Voilà, merci mille fois à La Fabrique Sportive pour cette conférence extrêmement enrichissante :))
Et pour terminer, si le sujet vous intéresse, mais que les articles de 18 pages comme je viens de faire vous saoule, je vous redirige vers Youtube, et vers les vidéos de Coline, qui explique parfaitement les faits sur les sujets ci-dessus (et sans aucune image choc). Voici sa playlist : Bienvenue en Véganie ! xxx
Dessin de « insolente veggie«
Merci pour ton article tres intéressant!je ne suis pas vegetarienne mais je mange peu de viande mais je commence a me poser qq questions;;Merci
Auteur/autrice
Merci pour ton commentaire, et déjà c’est très bien qu’en tant que « non végétarienne » tu ai pris le temps de lire 🙂
Bon courage dans tes réflexions
Ça avais l’air top!! dommage que je n’ai pas pu y participer. Je suis végétarienne et être entourée de personnes qui ne te font pas des réflexions « pourri » sur les végétariens ça doit être cool et tu à du apprendre pleins de bonnes infos. Merci pour l’article 😉
Auteur/autrice
Ah je comprends tellement… J’en ai moi aussi, tous les jours ! Par mes proches, mes amis. Mais petit à petit tout le monde s’y fait, et aujourd’hui ça ne dérange plus personne (enfin je ne crois pas en tous cas). Même mon copain se renseigne de plus en plus, et ne mange presque plus de viande. comme quoi tout est possible, et quand on sait, on ne peut plus ignorer 🙂
Merci d’avoir lu ce long post <3
Merci pour cet article.
J’adopte un régime de plus en plus végétarien dans mon quotidien depuis quelques années. J’essaie d’être plus minimaliste. Et je ne veux plus acheter de produits testés sur les animaux. Ce qui n’est pas évident car la législation est un peu ambigüe.
Cependant deux choses me gênent dans ma réflexion.
Premièrement, de nombreux bébés et enfants souffrent de carences au point que les parents sont accusés de maltraitance. Certains enfants sont morts ou se sont mal développés.
Deuxièmement, s’il existe une carence en vitamine b12, n’est-ce pas le signe que le régime végétarien n’est pas anodin pour la santé ? Voir peut-être pas naturel ?
Et enfin, je lisais un article sur les laits végétaux du blog Glam and conscious.
Et bien, d’une part, je trouve certains laits bien plus sucrés et gras que le lait de vache. Et d’autre part, pour le lait de soja, la culture intensive du soja est catastrophique pour l’environnement et les animaux.
Je pense qu’il ne faut peut-être pas tout rejeter, ou qu’en tous cas il faut constamment se poser des questions et s’informer.
J’avoue être en bataille constante avec mon esprit sur ce qu’il faut faire et ne pas faire.
Auteur/autrice
Sarah,
Merci pour ton commentaire que je trouve très intéressant et réfléchi. Je t’avoue être dans le même état d’esprit que toi, en recherche constante d’informations, et avec l’envie d’en connaître toujours plus pour éviter de faire une « erreur » dans mon raisonnement.
Pour les produits non testés sur les animaux, l’idéal est de suivre la liste de PETA, au moins tu es sure. http://features.peta.org/cruelty-free-company-search/index.aspx
Car effectivement, la législation est ambiguë; D’ailleurs Coline avait fait une vidéo extrêmement claire à ce sujet : https://www.youtube.com/watch?v=JnafTQUSmTE
Pour les bébés et enfants, je n’ai pas suffisamment creusé le sujet. C’est d’ailleurs une question qui me touche car je sais que je suis en âge d’être maman et que la question se posera d’ici quelques années. Je recherche alors, et ce que je trouve me dit que dans un premier temps rien n’est mieux que le lait maternel. Mais tout le monde ne peut pas allaiter, et certaines le peuvent seulement sur une courte durée…etc.
Je n’ai pas de piste de réflexion à te donner pour le moment.
Pour la vitamine B12, tu as raison, le régime végétarien n’est pas anodin ni naturel pour la santé. Mais le régime omnivore non plus. En effet, selon la vidéo de Gary Yourofsky, l’homme est fait avec une mâchoire et un système digestif de ruminant. Les lions, tigres, ours & co on tous des griffes, et leur mâchoire ne va pas vers la gauche et la droite, seulement de haut en bas (avec beaucoup de puissance d’ailleurs), et surtout leur système digestif est très court pour évacuer rapidement une viande avariée « au cas où ». Le notre est long et permet de bien assimiler tous les nutriments des fruits, légumes & plates. Bref, on y croit ou pas, mais voilà le discours, intitulé « le discours le plus important de votre vie »: https://www.youtube.com/watch?v=9ivPJUypbVs
Et pareil, il n’est pas naturel de donner à notre chat des croquettes avec du boeuf. Puisqu’un chat sauvage ne chasserait que des oiseaux… Rien n’est vraiment naturel aujourd’hui finalement 🙂
Enfin, la culture du lait de soja et le soja en général est une alternative à laquelle il faut faire attention. Il est préférable de choisir un soja français et surtout de vérifier qu’il est bien sans OGM. Le lait le plus catastrophique pour l’environnement est le lait d’amande. Après si on utilisait pas les champs entiers qu’on utilise aujourd’hui pour le blé de la culture des bovins, on aurait plus de place pour la culture des graines de soja et autres fruits à coque et en soit ça ne serait pas pire du tout, loin de là.
Voilà ma longue réponse 😀
à très vite xx
Merci de m’avoir lu en tout cas. Et de m’avoir répondu avec des liens.
Retirer la viande de son alimentation est plutôt difficile. Diminué oui. Mais de là, à l’éliminer, pas pour nous en tout cas. La souffrance animale est partout, par notre consommation, notre gaspillage dans tous les domaines , la surproduction, quand nous polluant les océans, les villes, les forêts sans compter la déforestation et j’en passe. Sinon j’ai adoré vôtre article. Merci
Auteur/autrice
Je n’ai jamais dis que c’était facile. Mais justement, comme la souffrance animale est partout à un point atroce, et qu’on a un moyen simple et radical d’en arrêter une partie : en arrêtant de les manger (et donc de les élever dans des conditions minables/ de les tuer pour notre repas)… Ben je me dis qu’on se doit de faire l’effort.
Car pour eux c’est plus que « difficile » c’est une vie de torture…
De plus, devenir végétarien / végétalien n’empêche pas de faire des efforts sur le reste. De mon côté je fais le tri, je ramasse quand je vois des déchets sur la plage ou en forêt, je privilégie le zéro déchet en achetant en vrac, j’achète du Nocciolata plutôt que du nutella pour arrêter l’huile de palme et la déforestation … ETC ETC.
Je ne dis pas que je suis parfaite, loin de là j’ai encore beaucoup à améliorer. Mais si je ne le fais pas, qui le fera pour moi ?
En tous cas merci pour votre commentaire.